Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog de Yoko
26 avril 2019

Le projet 52 photos de Ma - Chocolat #17

Cette semaine, le mot #17 du projet 52 photos de Ma est chocolat. Facile avec Pâques il y a quelques jours me direz-vous... Certes ! Mais je n'avais pas envie de photographier un gros oeuf en chocolat, ni même une poule ou un poisson... Je préfère de loin les manger, surtout quand ils sont au chocolat noir.

Alors j'ai cherché ce que "chocolat" m'évoquait, et en fait, c'est plutôt la couleur pour moi. Une couleur chaude, foncée et je me suis souvenue de la petite sculpture photographiée la semaine dernière à Stockholm. Couleur chocolat, justement.

Celle-ci est originale et sort un peu des sentiers battus. Il s'agit d'une statue en métal d'un petit garçon surnommé Olle ou le garçon qui regarde la lune (Pojke som tittar på månen dans le texte). C'est la plus petite statue publique de Suède. Elle fait quelques centimètres (une vingtaine) de haut et il semblerait qu'il faille lui faire des offrandes pour que les voeux se réalisent. Elle est toute seule sur une place isolée, et je l'ai découverte grâce au géocaching (sinon je serais sans doute passée à côté).

Voici donc Olle, ma version chocolat #17 pour Ma.

IMG_3190

Et pour la petite histoire, quand je suis passée, une dame au fichu et à la jupe colorés faisait un tri des pièces laissées en offrande pour récupérer celles qui valaient le plus. Rien ne s'est perdu et j'ose espérer qu'Olle ne lui en voudra pas trop (car voler ces pièces, a contrario de les déposer, est censé provoquer la malchance !).

IMG_3433

Référence Wikipédia (en Anglais)

Publicité
Publicité
14 avril 2019

Mon mini Paris Roubaix

Jusqu’au dernier moment, j’ai hésité à m’inscrire. Le temps était incertain, à la limite entre une perturbation et le beau temps. Cela valait-il vraiment la peine de tenter le diable et d’aller risquer de se casser la figure (ou autre chose) sur les pavés glissants et mouillés de Roubaix en laissant les enfants seuls faire la grasse matinée à l’hôtel ?

4ad00c01-2cbf-4c3a-8b43-6c62ff9fca9b

Et puis quatre jours avant le challenge, j'ai décidé de ne pas me dégonfler et d'aller tester ces pavés mythiques sur le mini parcours. 10 km de pavés pour 70 km au total, ça me paraissait jouable et même plutôt raisonnable. Un bon moyen de débuter sur les pavés dans le Paris Roubaix Challenge sans se mettre trop de pression, sans prendre trop de risque ni trop se fatiguer car j'avais aussi une longue liste d'autre choses à découvrir lors de ce week-end familial dans le Nord et notamment la Villa Cavrois et le musée de la Piscine !

IMG_2769

Le jour J, tout était prêt - vélo, grâce aux bons soins de mon mari, et fille bien couverte (car le temps s'était enfin stabilisé à "dégagé et froid, avec du vent de face sur les sections pavées") - dès 7:00. Le dossard est vite récupéré et épinglé au dos et au vélo. Cela permet d’avoir un aperçu sur le nouveau vélodrome et son bois rutilant. Les départs groupés sont organisés toutes les 10 minutes. Il y a peu de monde et pas un point d’eau pour remplir la gourde. Incroyable. Idem, pas un seul café avant le départ. Il est encore trop tôt. Tant pis, je sais que le seul ravito est à mi-parcours, avant d’attaquer les pavés. 38 km, ça devrait être faisable de tenir jusque-là... autant partir dès que possible alors. Du coup, dès 7:40, c’est parti, tout comme une quarantaine d’autres cyclistes, ce qui est peu puisqu'au final, plus de 6000 personnes se sont élancées sur ce Paris Roubaix Challenge en quelques heures sur l'un des trois parcours proposés : le court (70 km - 10 km de pavés), le long (140 km - 40 km de pavés) qui partent du vélodrome et y retournent dans une boucle plus ou moins longue et le complet (170 km) qui prend tous les secteurs pavés mais part du Sud, de Busigny où les cyclistes et leur vélo sont déposés en car.

Rapidement, le peloton se scinde en 3 groupes de vitesse. Il y a les fous furieux qui filent le plus vite possible, les rigolos en fat bike (oui oui) ou à la cool qui prennent leur temps et les intermédiaires dont je fais partie, qui maintiennent du 28-30 km/h et roulent en groupe sympathique en prévenant des dangers car les routes ne sont pas fermées et nous traversons des zones habitées. Les cerisiers sont juste en fleurs, c’est beau. Et ça met un peu de gaité et de légèreté dans les villages alors que nous nous éloignons de Roubaix. L'architecture y est bien du Nord, industrielle, avec des maisons de briques rouges alignées au bord de la route.

En 45 minutes, nous sommes sur le point de divergence des circuits boucles. Le 70 km, le mini, part à droite, le long, continue encore vers le Sud. Il ne faut pas le louper ce virage, surtout que le groupe des "partis tôt" est majoritairement sur le long parcours. Devant moi, un gars hésite... et se prend le trottoir !

Tirée par mon mari, qui a eu la gentillesse de me servir de pare-vent durant cette virée, je file désormais au milieu des champs, sur de petites routes, toujours à 28-30 (au-delà, je demande grâce en quelques minutes). Les odeurs d'épandage et de campagne sont prégnantes. Tout est bien vert, sauf le colza jaune. Ca ne me dépayse pas des sorties du dimanche en Seine et Marne !

IMG_2771

Enfin, après avoir serpenté sur cette transversale Est Ouest et doublé quelques rares cyclistes, dont certains sur du matériel de compétition (un Pinarello Dogma K10 avec suspension arrière, ça vous parle ?), le ravitaillement est en vue ! La pause s'impose. Je peux remplir ma gourde mais il n'y a toujours pas de café, dommage. Heureusement, les gaufres de Liège, ça remplace allègrement le petit déjeuner ! Et les bénévoles de l'association des Amis du Moulin de Vertain discutent avec les cyclistes en diverses langues en cherchant à se réchauffer. Demain, lors du vrai Paris-Roubaix, ils remettront cela et tiendront un stand pour gagner quelques fonds pour leur association qui entretient le vieux moulin. Il ne faut pourtant pas s'attarder trop longtemps, les secteurs pavés, et le premier, celui du fameux moulin attendent.

IMG_2773

Pour un baptême des pavés, ce secteur du Moulin de Vertain est idéal. Il est court (500 m seulement), poussiéreux et sacrément défoncé. Les pavés semblent être posés avec malice, aucun n'est aligné et certains ressortent de plusieurs centimètres. Ma première réflexion est que ça secoue vraiment, mais vraiment beaucoup. Il n'y a pas d'inattention possible, il faut veiller à la trajectoire, éviter les plus grosses marches, et surtout rester souple, sans crisper. On entre en résonnance avec le chemin qui semble vouloir vous envoyer balader au plus vite. Il ne faut pas lâcher prise et garder la sortie en ligne de mire tout en pédalant avec du braquet. Elle arrive assez vite, l'arche de sortie, et heureusement ! J'ai vraiment trouvé que ce secteur était le plus terrible du lot, peut-être parce que c'était le premier, mais peut-être aussi car il m'a semblé que c'était vraiment le plus irrégulier. Dès le bitume retrouvé avec soulagement, je me suis immédiatement dit que 10 km comme cela, ça allait largement me suffire ! C'était peut-être même déjà trop.

IMG_2777

Un bout de route d'un kilomètre pour reprendre des forces et on attaque le second secteur. Sur le petit parcours, seuls les 8 derniers secteurs sont au programme. Ces chemins pavés au milieu des champs datent du XIXème siècle, époque à laquelle les chemins de terre de cette région active et dense en villages sont enfin pavés pour permettre aux chariots puis aux premières automobiles de parcourir la zone en toute saison sans s'embourber. Leur état est variable et ils sont plus ou moins longs, c'est ce qui est pris en compte dans la difficulté des étoiles.

  • 8 - Templeuve Moulin de Vertain  0.5 km **
  • 7 - Cysoing à Bourghelles 1.3 km ***
  • 6 - Bourghelles à Wannehain 1.1 km ***
  • 5 - Camphin en Pévèle 1.8 km ****
  • 4 - Carrefour de l'Arbre 2.1 km *****
  • 3 - Gruson 1.1 km **
  • 2 - Willems à Hem 1.4 km *** 

c130ed73-6f5c-43ce-a617-4bf9e6f70e6f

Au deuxième secteur, c'est plus facile. Il faut dire que comme nous sommes à l'avant course, puisque partis avec ceux qui font le long parcours pour le petit uniquement, et que nous sommes quasiment seuls, il n'y a pas à slalomer ou se faufiler, on peut choisir sa trajectoire, optimiser les secousses, rouler sur le bord du chemin quand on le peut, avant de revenir sur le haut du pavé quand les bordures sont trop piégées. Il faut juste éviter les piétons qui se promènent et les camping-caristes en goguette. Je craignais les bousculades, les cyclistes pressés et en fait, il n'y a vraiment aucun souci. Il s'agit juste d'avancer à son rythme. Prudemment mais sûrement. La moyenne en prend un coup, évidemment, surtout qu'il y a aussi des pauses photos, histoire d'immortaliser ces moments ! Mais petit à petit, on grignote les kilomètres et le but approche. Le secteur du Carrefour de l'Arbre est chronométré, on appuie un peu plus histoire de rigoler. Au classement, cela donnera un temps complétement intermédiaire, dans l'exact milieu du groupe des 70 km, comme quoi, certains sont encore plus dilettantes que moi et ont dû faire une sieste au milieu du secteur (ou changer leur chambre à air) ! Après le secteur de Bourghelles, nous reprenons un bout de la route initiale et nous croisons de nombreux cyclistes qui ne font que commencer leur parcours. Ils termineront dans l'après-midi.

IMG_2779

Sur le dernier secteur, je reste au milieu des pavés : c'est la fin, il faut en profiter un peu quand même ! Il reste 10 km, comme l'annonce le panneau, on est sur la route, on a retrouvé les paysages urbanisés. Il faudra même passer sous l'autoroute par une allée piétonnière en épingles, ça casse le rythme. Heureusement que je ne suis pas là pour faire un temps, contrairement au cycliste qui arbore les couleurs de l'Algérie et qui cherche à me doubler sur le faux plat montant à l'entrée de Roubaix. Il ne prend pas le temps d'apprécier les cerisiers en fleurs qui bordent la route et grille les feux. Il est parti dans le même groupe, je l'avais déjà repéré et nous arriverons avec quelques secondes de différence seulement. Comme quoi, rien ne sert de courir...

IMG_2768

Sur la grande avenue du vélodrome, il y a beaucoup de voitures et de feux. Il faut rester prudent encore un peu avant de rentrer enfin dans l'enceinte protégée du vélodrome et sur la piste. Piste qui est très relevée et qui si on ne l'aborde pas à 40 km/h semble très très casse-figure. Je songe à la zone d'appui faible de mes pneus vu l'angle que j'ai à vitesse moyenne et prie pour ne pas tomber, sur les derniers 100 m, ce serait bien ridicule ! J'appuie, histoire d'avancer et alors que mon mari me double en jubilant sur les derniers mètres, je franchis la ligne d'arrivée !

Yes, je peux récupérer ma médaille de finisher, je l'ai bien méritée, même si ce n'était que le mini Roubaix ! Cela n'a pas été l'Enfer du tout, au contraire, cela a même été une découverte plaisante mais chut, il ne faut pas le dire trop fort !

Alors que mon ami l'Algérien se fait interviewer à l'arrivée, je pars explorer les douches mythiques. Elles sont dans leur jus, tout comme le bâtiment qui les contient. Mais cela fera de jolis souvenirs !

IMG_2786

IMG_2791

IMG_2799

IMG_2801

72 km, 3 heures au total, pauses comprises. Un peu plus de 24 km/h de moyenne avec un trajet urbain non fermé aux voitures, des zones plus roulantes et des secteurs pavés avec du vent de face qui font tomber la moyenne en dessous de 20, cela est certes de la balade, mais une balade agréable, qui permet de se rendre compte de la difficulté de rouler à vive allure sur des chemins pavés qui ont envie de vous éjecter. J'ai apprécié qu'il y ait peu de monde sur le parcours, et je recommande de se lever tôt pour en profiter sans être dans le gros de la masse même si on a moins les encouragements des badauds. Il faisait beau et froid, un temps qui me semble parfait pour ce circuit. Pas de chute, pas de crevaison, pas d'ampoule. Je suis restée prudente et j'ai passé un bon moment. Bien sûr,  je remercie chaleureusement mon mari de m'avoir tenu compagnie et prise en photos !

e6b6553a-18da-47ae-af15-25214ef196d7

A la question, est ce que l'année prochaine, je me réinscrirai sur un parcours plus ambitieux maintenant que je sais ce que c'est ? Je ne sais que répondre. Cela n'est pas certain. C'est quelque chose à faire, oui, au moins une fois, pour "se rendre compte", pour tester, mais de là à resigner tout de suite pour une séance plus longue de panier à salade, je ne suis pas sûre d'être suffisamment masochiste pour cela...

On verra !

Pour la petite histoire, les créateurs de la course, deux filateurs roubaisiens, Vienne et Perez qui avaient financé la construction du vélodrome et voulaient en faire la publicité avec une course qui arriverait dans cet édifice flambant neuf l’ont proposée en tant qu’entraînement au Bordeaux-Paris et comme étant un « jeu d’enfants ». Mais Victor Breyer, qui a fait le premier repérage de la course à vélo a conclu que ce projet était « diabolique » et dangereux pour les coureurs. Comme quoi, chacun a son interprétation personnelle de ces quelques kilomètres à parcourir à vélo mais il ne faut faire confiance à personne et juger par soi-même !

14 avril 2019

Réjouissances de printemps #4

Le week-end a été très riche avec une virée dans le Nord en famille à l’occasion du Parix-Roubaix Challenge et d’un premier Mini Paris-Roubaix pour moi. Je ne sais donc que choisir pour le représenter avec ses réjouissances de printemps #4...

Peut-être un résumé en images marquantes ?

2A6A6AEC-39C4-40F3-9EBC-072689B230E7

843BD1F9-4A24-4BE1-81C5-09CC6CAA2583

1DCDE420-6B07-42B2-8D6C-05C22EF5C36F

16508B40-96EF-4C7F-A320-D278E6DB399E

F80AC174-F2C8-4110-88A7-3FB7B63D4AE7

375F6690-E89B-4AD9-A4F0-7A23ECEDD85C

09C15999-A935-4B1C-8943-C41E8C138542

Il y aura donc les pavés évidemment, le vélo devant des briques rouges, les douches mythique du vélodrome de Roubaix, la Villa Cavrois vraiment superbe, le musée de la Piscine et son architecture intéressante, et enfin, le beffroi de Lille et la mine Delloye dont la visite est très instructive... Comme vous pouvez le voir, mes réjouissances de printemps #4 sont placées sous le signe des jolies découvertes

Et chez vous ?

27 mars 2019

Scottish sky

0203E76A-9E62-45E8-BFFC-B781C2F9EA62

4 mars 2019

Plaisirs d’hiver #11

Des plaisirs d’hiver #11 à la montagne, avec du ski, des balades et surtout des panoramas grandioses...

FBE59E1F-86AA-456A-8AFB-F707D27CB07B

327EDBF7-BD15-4116-AF00-0E70BF5EB81E

41FEDE41-6A10-4A49-863F-C3D346678BF5Pas grand’chose à ajouter devant la station de Villeneuve vue d’en haut, la ville de Briançon prise depuis Puy Saint Pierre et enfin la vue du haut du Prorel. Les nuages ont aussi joué le jeu. Et chez vous, quels sont vos plaisirs d’hiver #11 ?

Publicité
Publicité
28 janvier 2019

Copenhague en janvier, c'est plutôt tristounet !

J'ai passé 24 heures à Copenhague il y a 10 jours. J'avais visité cette ville 25 ans plus tôten été et elle m'avait laissé un souvenir de petite sirène minuscule et d'animation à Tivoli (je me souviens encore d'un manège-centrifugeuse extra) et donc de couleur et de gaieté.

Découvrir Copenhague en hiver, dans le froid, la pluie et la nuit était vraiment très différent. Et décevant aussi. Pour une ville du Nord, j'ai trouvé le centre très peu éclairé (c'est normal, il y a des économies d'énergie, Copenhague veut être la première capitale zéro carbone en 2050) et triste. Et puis la période des fêtes, visiblement très animée, étant passée, beaucoup d'attractions touristiques étaient fermées, dont Tivoli et les rues étaient beaucoup en travaux... J'ai aussi trouvé que tout était très cher, de l'entrée au musée (115 couronnes pour le musée du Design) à l'hôtel Osterport (qui donnait directement sur les voies ferrées, pour vous dire, les bouchons pour oreilles éteint fournis avec la chambre).

Bref. Je pense qu'il faudra revenir quand les jours seront un peu plus longs et quand Tivoli sera ouvert. 

Cela ne m'a pas empêchée quand même de prendre des photos.

La petite sirène sous toutes les coutures (et plus "grande" que dans mon souvenir, comme quoi !).

IMG_0480

IMG_0509

IMG_0528

Nyhavn à la lumière du jour, c'était moins coloré que sous le soleil, mais c'était déjà mieux que le reste dans la nuit.

IMG_0522

IMG_0524

IMG_0591

Près du palais Amalienborg, il y avait les fameux gardes danois.

IMG_0516

IMG_0517

IMG_0529

La tour ronde au sommet de laquelle on peut monter à cheval (oui oui, c'est un plan incliné qui tourne, tourne, sur plus de 250 mètres) et son observatoire astonomique (j'ai pu apercevoir la lune) qui est le plus vieux d'Europe.

IMG_0549

IMG_0551

IMG_0557

IMG_0560

IMG_0589

Les quelques éclairages du centre ville...

IMG_0492

IMG_0495

IMG_0500

IMG_0501

IMG_0491

Et sinon, des clichés pris à la volée, au détour d'une rue ou d'une porte entrebaillée...

IMG_0565

IMG_0567

IMG_0570

IMG_0594

Enfin, pour finir, le Musée du Design et son exposition sur les chaises qui m'a vraiment impressionnée...

IMG_0598

IMG_0612

IMG_0615

IMG_0618

IMG_0610

IMG_0632

IMG_0633

 

Et vous, connaissez-vous Copenhague ? En hiver aussi ? Qu'en avez-vous pensé ?

24 janvier 2019

Roadtrip aux US - 0

43203625_477502456090273_4610627475912279459_n

A la Toussaint dernière, nous sommes partis en famille aux Etats-Unis pour faire découvrir aux enfants les parcs nationaux. Le choix de la Toussaint pour un tel voyage était délibéré : chaleurs moindres qu'en été et pourtant beau temps bien assuré, billets d'avion moins chers, moins de touristes aussi et dépaysement assuré par rapport à l'automne en France. Evidemment, la contrepartie, c'est un peu moins de temps pour le voyage qu'il fallait loger en deux semaines de vacances scolaires. L'été, nous sommes souvent pris et l'appel de la mer Méditerranée ou de la montagne où nous avons nos habitudes est le plus fort et quand je pense voyage lointain, c'est définitivement à la Toussaint que j'ai le plus de facilité pour l'organiser longtemps à l'avance : je sais que je ne priverai personne d'une randonnée de vélo mythique ou de la colo linguistique de ses rêves. Je m'y suis dont prise 6 mois avant, entre mars et mai pour surveiller le prix des billets d'avion. Et puis j'ai mûri le parcours en fonction de ce que j'avais envie de voir et de ce qu'il fallait absolument voir. Et en septembre, enfin, j'ai réservé le logement et booké la voiture de location pour finaliser le voyage. S'y prendre longtemps à l'avance, ça permet d'avoir les meilleurs prix, de voyager et se projeter (et donc de rêver pendant 6 mois) et de tout bien maîtriser sans se stresser le jour J, surtout quand on part en famille (j'improvise plus quand on part à deux, on peut se permettre un peu plus d'aventure sur place). En plus, cela étale un peu les dépenses.

Je vais reprendre dans ce billet les détails techniques de la préparation du voyage, si jamais il vous prenaît de partir aussi en roadtrip aux US.

43144414_127151604932231_8445419133392360355_n

Pour les Etats-Unis, mes parents voulaient être du voyage. Et on a aussi invité la grande cousine des enfants car cela ne changeait rien à notre organisation. Nous étions donc 8 au total. Nous avons  loué un minibus 12 places, bien pratique pour un roadtrip. Il y avait plus de place qu'il n'en fallait et les bagages (avec lesquels nous voyagions tout le temps, forcément) ne gênaient en rien notre confort. Pour l'essence et les temps de conduite aussi, avoir une seule voiture au lieu de deux était mieux. Aux Etats-Unis, grosse ou petite voiture, peu importe sur les routes, qui sont toujours grandes et larges et nous avons pu partager la conduite, le coût de l'essence et augmenter la convivialité des temps de déplacement.

43436854_353030305267945_998720121606245285_n

J'ai surveillé le prix des billets d'avion à partir de mars et Air France a fait une promo sur les Etats-Unis en avril et mai. Pas sur toutes les destinations (je surveillais les vols directs qui allaient dans la région) mais Los Angeles était à prix défiant toute concurrence (450 - 500 euros l'aller retour par personne environ de mémoire) pour un vol direct à l'aller et avec une correspondance à Detroit au retour. J'ai choisi un aller le mardi matin de la première semaine des vacances, qui laissait les enfants un peu de temps pour faire leurs devoirs et me laissait le temps de préparer les valises et permettait aux non parisiens (mes parents et ma nièce) d'arriver en toute sérénité un peu à l'avance et nous faisait arriver en début d'après midi le mardi sur place. Pour le retour, un départ le vendredi d'après pour une arrivée le samedi matin m'a aussi semblé adéquat, pour que nous puissions nous remettre un peu du décalage horaire et que chacun puisse rentrer tranquillement chez soi avant la reprise le lundi. Cela faisait donc 9.5 jours sur place et 10.5 jours de voyage au total.

Restait ensuite à préparer notre périple. Avec mon mari, nous étions déjà allés visiter les parc nationaux au départ de Salt Lake City (une semaine) en 2002. Je voulais donc à la fois voir de nouvelles choses mais aussi faire découvrir à ceux qui n'y étaient jamais allés les incontournables de la région. Cela a motivé mes choix de parcours que j'ai cherché à optimiser un maximum.

43445451_187862098792771_5960404441570411664_n

Je vous livre ici notre parcours général (du moins les grandes étapes quotidiennes), que je détaillerai dans de prochains billets sur le sujet :

Los Angeles --> Palm Springs --> Williams --> Page --> Monument Valley --> Cortez --> Moab --> Bryce Canyon --> Las Vegas --> Palmdale --> Venice Beach (Los Angeles)

Si c'était à refaire, je referais pareil, en modifiant peut-être légérement mais pas tant que ça... Nous aurions pu nous poser un peu plus pour approfondir certaines visites ou certains parcs, mais pour cela, il aurait aussi fallu plus de temps. Je crois que pour la durée de notre voyage, c'était bien le maximum que nous pouvions faire.

Au niveau du choix de la saison, c'était parfait. Nous avons eu un ciel bleu magnifique tout le long du parcours et des températures qui ont baissé quand on est allé vers l'Est mais sont restées agréables avec une polaire.

43023163_324549951431568_8284017982683810165_n

Pour les bagages, les billets les moins chers étaient prévus avec un bagage cabine uniquement, l'avantage de partir peu longtemps, c'est que cela a suffi, surtout que l'on peut laver rapidement dans la plupart des hôtels au besoin. Nous avons juste payé (à l'aller uniquement, nous n'avons pas payé au retour) un supplément pour une valise (grosse) qui contenait tout ce qu'on ne pouvait pas emporter en cabine ou ce qui était lourd et ne logeait pas dans les petits sacs cabine (chaussures de marche, appareils électroniques, couteaux pour les pique-nique, etc. ). 30 euros, c'est finalement peu et ne justifiait pas le supplément bagage qu'on vous demande de payer pour les avoir d'office avec chaque billet.

Pour les hôtels, ensuite, il y a eu du bon, du très bon, et du plus basique. Mais globalement, à part à Las Vegas, c'était ce à quoi je m'attendais. Je ne vous mettrai dans le compte-rendu de ce voyage que les hôtels qui m'ont vraiment plu et que je peux recommander. J'ai utilisé le site booking.com pour réserver les hôtels.

42834173_295175081094269_8656096980005634168_n

Pour la voiture, franchement, d'un site à l'autre, c'était bonnet blanc et blanc bonnet. Il faut vérifier le kilométrage illimité et les multiples conducteurs, pour le reste, les prix sont assez homogènes. Nous avions choisi une marque (Avis pour ne pas la citer) car elle se vantait d'avoir son agence dans le terminal contrairement aux autres. C'était un mensonge, il a fallu prendre un bus à l'arrivée et chercher la fameuse agence dans le terminal nous a fait perdre plus de temps que trouver le bus (qui menait aussi aux autres agences)... Donc à Los Angeles, à l'aéroport, ne vous fiez pas aux publicités. De toute façon, il faudra prendre un navette pour aller louer votre voiture.

43816438_1175314959283045_6397937550392863048_n

Nous avons aussi loué un routeur wifi GPS qui a été bien utile. Ce n'est pas donné mais comparativement aux frais de téléphone de certains opérateurs français, cela a permis à tous de rester connecter pendant les longs trajets sans surcout, de poster des photos sur Instagram en temps réel, de donner des nouvelles à la famille et d'avoir le guidage pour la voiture. Pour info, j'ai juste allumé mon téléphone à l'arrivée et le temps de le couper pour le connecter en wifi sur l'appareil loué, j'ai doublé ma facture du mois... En 2 minutes ! Heureusement qu'ensuite, je ne me suis plus que connectée au wifi de la voiture et des hôtels.

43914311_152431775714716_5774469015180163415_n

Voilà, je pense avoir fait le tour des aspects pratiques que je voulais résumer. Je passe vite sur la demande d'ESTA, qui prend un temps fou pour rentrer tous les détails (prévoir une soirée complète pour 5) et pour lequel avoir le point de chute du premier soir est nécessaire (il faut une adresse locale). Je conseille de passer directement par le lien qui est sur le site officiel du gouvernement français car certains organismes vous font payer beaucoup trop... Les demandes sont acceptées rapidement et valables 2 ans pour autant d'entrées et sorties que vous voulez (sauf si votre passeport expire avant). Elles sont liées à un passeport.

43984665_182684989329781_3335135798642538943_n

Rendez-vous dans les prochains billets pour les détails et les photos de ce voyage !

Publicité
Publicité
<< < 1 2
Le blog de Yoko
Publicité
Le blog de Yoko : Les chinoiseries d'une scientific, girly, working mother...

Je te souhaite la bienvenue.
Ici, tu  trouveras un peu de tout et beaucoup de petits riens selon l'humeur du jour et l'inspiration de mes chinoiseries ou japoniaiseries qui sont comme des post-it électroniques.
Alors oui, bienvenue, toi qui atterris sur cette page...
J'espère que tu trouveras ton chemin et de quoi te distraire, que ca te plaira ... et que tu reviendras !
Bonne visite !

Le blog de Yoko
Archives
Derniers commentaires
Publicité